Voilà bientôt 6 ans que je suis partie («promis maman c’est seulement») pour 1 an…
Le 1er Noël loin de ma famille s’est donc multiplié une «coup’ de fois» et jusqu’à cette année, je l’avais toujours partagé avec ma famille d’immigrés! Entre amis, Noël, c’est bien aussi. On s’amuse à planifier, cuisiner et déguster. Et puis avec les années, on apprend aussi à mieux estimer les quantités. J’ai beau approcher de très très près la trentaine, j’ai toujours un sourire au coin des yeux en me disant qu’on fait «comme les grands».
Mais cette fois-ci, ce Noël 2015, il était nouveau. Déjà pour la météo. Dur dur de se mettre dans l’esprit des fêtes alors que bonnets et gants restent au placard et que les trottoirs gris n’ont jamais été aussi déprimants une veille de réveillon! Mais différent, surtout, par la visite de mon papa, pour la première fois à cette période. Ce sera donc un Noël en famille!
Mon frère, qui vit également au Québec depuis quelques temps, et moi-même voulions profiter de l’occasion et s’offrir un agréable séjour en chalet. Nous avons alors pris la direction de Chertsey, dans la région de Lanaudière. Pour 3 nuits, nous serions réunis dans notre cabane au fond des bois.
Comme nos invités arrivaient la veille du réveillon, il fallait préparer le repas de Noël un peu en avance afin de pouvoir cuisiner le tout facilement à notre arrivée au chalet. J’ai établi un menu copieux mais pas trop, aux accents québécois.
En apéritif, un brie fondant aux canneberges confites et noix (je partage la recette dans quelques jours, juste le temps que vous retrouviez un appétit habituel!). 4 français autour d’un fromage coulant à déguster sur du pain… Ça n’a posé de problème à personne!
En entrée, le bloc de foie gras, qui par totale inadvertance s’était retrouvé dans les valises des voyageurs fût apprécié avec un confit d’oignons à la bière et sirop d’érable et un délicieux Côteaux du Layon. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un vin blanc moelleux provenant (de chez moi!) du département du Maine et Loire (dans la région des Pays de la Loire, Nord-Ouest de la France). Je vous recommande vivement d’en rapporter lors d’un prochain voyage en France car la seule bouteille que l’on peut trouver à la SAQ (enseigne des magasins dans lesquels on doit se procurer vins et alcools fort au Québec) coûte près de 50$… ( vs 6 à 20 euros!)
Le plat principal, un jambon au four, parfait pour un séjour en chalet, demandait peu de préparation et surveillance. Cuit pendant 1h dans un bouillon à la bière, pommes de terres grelots, haricots verts, carottes et ananas, le jambon, fondant à souhait a satisfait les convives! Nous l’avons accompagné d’un vin rouge grec bio, le Tetramythos Kalavryta, aux notes de petits fruits rouges, légèrement épicé et amer sur la longueur.
D’un commun accord, nous avons conclu que le plateau de fromages serait mieux accueilli le lendemain et avons passé directement au dessert. Le matin même, nous étions incapable de choisir parmi les 4 choix de bûches qui nous étaient offerts, nous avons donc pris les formats les plus petits, mais dans toutes les saveurs! Et c’était parfait comme ça! Cuillère en main, nous avons testé, dégusté et commenté une mousse pralinée, un double chocolat, un lit de nougatine, ou un mariage fraise-amande.
Durant le reste du séjour, repos, ballades, bains dans le jacuzzi, lecture, photographie, films et jeux au coin du feu ont rythmé les envies de chacun. J’ai pu tester mon appareil photo en pleine nature et apprendre encore un peu plus à manier la bête et ses multiples réglages! J’ai aussi profité de ce temps libre pour avancer dans mes projets coutures! Et pour les plus curieux, je vous invite à surveiller ma boutique Etsy, des nouveautés pourraient bien arriver pour le début d’année.
J’espère que les fêtes ont été bonnes pour vous tous! À très vite!
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